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Nous disons:
nous avons gagné... enfin presque !
Nous devons, et vous devez entrer en
"Résistance". Nous gagnerons.
Les europiomanes (expression de Paul-Marie Coûteaux nous mentent).
Les sondages pointent le bout de leur nez et l’on nous annonce que
le "oui" à la Constitution va gagner... C'est faux !
Archi faux !
C'est le "non" qui va gagner:
72% des Françaises et des Français sont "tout
à fait favorables au non"
13% sont "assez favorables au non."
3% sont "peu favorables au non"
6% sont "pas du tout favorables au non"
6% ne savent pas.
C'est simple : 85% doivent se prononcer
pour le "Non", et 9% exprimeront leur "Oui"
En faisant un gros effort, nous devrions pouvoir grappiller encore 3%
chez ceux qui " ne savent pas" !
Pouvez-vous imaginez le score du "Non" ? Au moins 88%!
Faites l'effort d'imaginer la tête du clan du "Oui"...
Vous êtes entrain de vous dire : Portemont est devenu fou…
C'est toujours le risque quand on se prend au jeu électoral. Les
élections dans certains domaines, ça rend fou...
Non, je suis très sérieux et les chiffres que je vous avance
sont très sérieux. Ils sont publiés dans le quotidien
"Les Echos" du mardi 12 octobre 2004, en page 23. Personne ne
vous en a parlé. Il suffisait pourtant de traduire.
Au départ c'est une histoire
de téléphones mobiles. Vous avez toutes et tous oublié
d'éteindre ou de fermer votre téléphone, qui à
la Messe, qui au restaurant ou au cinéma, pire encore à
l'Opéra ou au théâtre… Quand c'est le téléphone
d'un quidam qui sonne, vous êtes offusqués ! Quand c'est
le vôtre…
Donc, pour lutter contre cet envahissement de sonneries (et certaines
sont un supplice pour les oreilles), en Asie, les brouilleurs de téléphones
mobiles prolifèrent.
En Europe, dans cette vieille Europe de l'art de vivre, toute de délicatesses,
les brouilleurs sont interdits.
Mais vous n'allez pas en croire vos yeux : "…dans
quelques jours, les salles de spectacle vont avoir le droit de les installer."
Où ? En France !
Tout seul, dos au mur, nous avons bravé
l'Autorité de régulation des télécoms (ART).
Il aura fallu trois ans pour vaincre l'opposition des opérateurs
de mobiles, vaincre l'opposition de plusieurs de nos voisins, l'opposition
bien de chez nous, celle du ministère de l'Intérieur, et
surtout la "Grosse opposition" du commissaire européen
Erkki Liikanen qui menaçait la France, il y a deux ans, d'engager
une procédure d'infraction, si nous installions des brouilleurs
!
Bien sûr, ce n'est pas une mince affaire que de mettre en place
des brouilleurs. Il faut bien maîtriser la technique… pour
ne pas déranger les voisins… Mais l'argument de choc de l'opposition
aux brouilleurs, celle de la commission européenne valait son pesant
d'or : "Il n'est pas approprié
de résoudre un problème social en autorisant la présence
de produits qui ne satisferaient pas aux directives."
Il faudra prendre en compte quelques problèmes techniques, pour
les fameux "appels d'urgence", mais sous peu, nous allons renouer
avec la civilisation, la vraie ! Les amoureux pourront se chuchoter des
mots tendres lors de dîners en ville, aux chandelles, sans sursauter…
Et pour en revenir aux sondages, je vous répète la vérité
: 72% de nos compatriotes sont "tout à fait favorables"
aux brouillages, 13% " assez favorable", 3% "peu favorable",
6% "pas du tout favorable" et 6% " ne savent pas" !
Il faut donner du courage aux Françaises et aux Français,
ils sont formidables !
Rendez-vous à l'évidence : 72% sont prêts à
se brouiller avec l'Europe !
C'est amplement suffisant, à nous de les convaincre jusqu'au bout
!
Et encore un grand merci aux "Echos".
Portemont, le samedi 30 octobre,
en ce jour de la Saint-Gérard, a.d. 2004.
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