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Quand c’est si simple de nous dire la vérité … Comment pourrions-nous être heureux et insouciants, et assister à l’asservissement de notre pays ? Comment pourrions-nous adresser à
Dame Europe, tous les cris que l’on entend et qui frisent l’adulation,
alors que le nombre des laissés pour compte ne cesse de croître
? Pourquoi est-ce parfois si simple de
dire la vérité ? A cette occasion, l’Institut de
la Maison Royale de France avait invité tous ses membres et tous
ses amis à se retrouver au Pavillon Dauphine, le samedi 22 janvier
2005. Nous étions nombreux à
attendre. Et comme toujours, des Manantes et des Manants étaient
présents, certains à peine remis des retrouvailles du 21
janvier… Les équipes qui avaient veillé à la
préparation de cette rencontre étaient en place bien avant
l’heure. C’est le travail invisible qui précède
toute manifestation, qui en assure le succès. Les volontaires des Manantes et des Manants du Roi avaient déployé les « outils », l’ordinateur ronronnait à la table d’accueil, Aliénor était en poste, Sotteville avait fait le tour de « l’arène », nos jeunes amis du Centre Royaliste d’Action Française attendaient. Geneviève, comme toujours discrète,
avait déjà dressé sa table de presse. Monseigneur le Comte de Paris Duc de France et Madame Comtesse de Paris Duchesse de France arrivaient sans bruit. Autour du grand buffet, l’atmosphère
était fébrile. Vous avez dit atmosphère ?
L’Europe : Une partie d’échecs piégée ?
Je n’ai pas l’intention d’évoquer ici la fuite en avant, aveugle, des chefs de gouvernements, ni l’intégration excessivement rapide de trop nombreux pays, dont la Turquie. Mais je souhaiterais attirer votre attention sur un enjeu qui se voudrait, logiquement final et que personne, à ma connaissance, n’a évoqué jusqu’à présent. George Orwell dans son célèbre ouvrage « 1984 », sans doute prophétique, annonçait une planète, la nôtre, sous administration de deux super-puissances totalitaires, fonctionnant à l’identique, adversaires par définition. L’une, le jour venu, l’emporterait logiquement sur l’autre et les prolétaires seraient enfin réunis dans un même esclavage protecteur, dominés par une oligarchie paternaliste, désignée sous l’appellation abstraite de « Big Brother ». Fascinés par un objectif à court terme : l’unification de l’Europe, avons-nous véritablement pensé à l’équation suivante ? Le nombre volontairement limité au plus petit dénominateur possible des grandes puissances : Les U.S.A – l’Europe – la Russie – la Chine – et l’Inde – permettrait de les aligner d’ores et déjà sur un même type de gouvernement dont les rouages démocratiques ne peuvent tolérer qu’un politiquement correct unifié et universel. Jouer à deux, à quatre
ou cinq, est plus aisé pour obtenir l’absolue suprématie
sur des égaux, parfois sujets à des défaillances,
alors la loi des grands prédateurs devient impitoyable pour le
plus faible… Il est demandé à l’Europe par le truchement de la future Constitution d’opérer une uniformisation politique, sociale et même culturelle où tout ce qui est hors norme devra être gommé.
C’est pourquoi l’Europe que l’on nous propose actuellement ne peut convenir. L’ultralibéralisme est une magistrale saignée du tissu social qui laisse plus de 30% de la population exsangue, sur le bord de la route. L’eldorado nous était pourtant promis, la guerre devait passer à la trappe et le chômage résorbé. Alors nous avons accepté la construction de l’Europe et le mirage s’est estompé puis a sombré dans un flou artistique. Les guerres continuent de déverser leurs tapis de bombes : Kosovo – Serbie – Afghanistan – Koweït - Irak – tandis que le terrorisme fomente implacablement des guerres intérieures qui se poursuivront sans limite de temps ni de lieu. Quant aux chiffres du chômage,
ils sont tellement manipulés qu’une chatte n’y retrouverait
pas ses petits. A la destruction progressive du tissu social s’ajoute la lente mort programmée de nos agriculteurs de nos pêcheurs et de nos artisans. Pourtant l’Europe devrait pouvoir se bâtir mais à géométrie variable, c’est-à-dire permettre à chacun de conserver son identité à facette différente. Je ne vois pas pourquoi, par exemple, on ne pourrait pas tolérer de grands services publics comme la S.N.C.F, E.D.F ou les P.T.T, services qui ont fait la preuve de leur efficacité et parfois de leur rentabilité.
Oui nous aspirons à une Europe des Hommes, riches de leur diversité et de leur savoir traditionnel, fruit de ces civilisations multiples qui ont irrigué notre Histoire. Peut-être alors réapprendrons-nous le goût de ce qui est beau et délaisserons-nous le « fast - food » de l’art et de la mal-bouffe. Qu’avons-nous besoin d’une
Constitution pour construire ensemble avec des objectifs cohérents
et complémentaires comme nous le réalisons déjà
dans des grands projets scientifiques, dans des centres de recherches
médicales, dans le domaine de l’espace, de la communication
ou de l’atome ? Notre planète n’a pas besoin de règlements ni de constitution quelconque pour que naisse ce formidable mouvement de solidarité qui a déversé et qui continuera a déversé ses dons sur le sud-est asiatique. Nous avons beaucoup plus besoin de Mère Térésa, de Docteur Schweitzer ou de Gandhi, des hommes et des femmes de cœur pour reconstruire notre monde à l’image de cette solidarité fraternelle toujours présente mais parfois enfouie au cœur de l’Homme. J’ai été frappé ces jours-ci, et ce sera ma conclusion, par la joie et la fierté de tous ces hommes de différents pays d’Europe, ingénieurs, décideurs, ouvriers spécialisés qui, depuis plus de dix ans ont travaillé ensemble pour faire voler leur rêve, pour sortir des hangars de Blagnac près de Toulouse- l’A. 380 – Une véritable œuvre d’Art. Une œuvre d’Art ne peut être vécue et devenir vivante à ce niveau que si le cœur de l’homme y a participé. Mais également si la volonté politique existe par-delà d’étroits nationalismes. A ces magnifiques exemples exprimés par la solidarité en faveur des victimes du tsunami en Asie, par ceux qui ont réussi le magnifique exploit de réaliser leur rêve à travers ce paquebot du ciel, mais également exprimés par toutes les actions convergentes dans le domaine spatial et par tous ceux qui œuvrent pour construire et non pour s’opposer je voudrais dire merci et bravo. En ce début d’année 2005, avec mes vœux, je voudrais émettre un souhait, que la future Europe se structure sur des points essentiels, soit une aide à la vie, à la vie de tous, sans mutilation.
Sans transition, avec l’art maîtrisé de faire tomber la tension, Monseigneur invitait l’assistance à se tourner vers le buffet…et pouvait accorder, à chacune et chacun le temps des retrouvailles et le temps de faire connaissance.
Un déjeuner devait suivre et avant de s’en aller préparer d’autres manifestations dont nous vous parlerons, les étudiants du C.R.A.F. et leurs amis ne manquaient pas de solliciter le Chef de la Maison de France pour une photographie qui restera dans les cœurs… Il nous restait une autre surprise de taille... Perceval, à ses heures, est aussi un magicien. Alerté par des bruits sympathiques dans un grand salon sur jardin du pavillon Dauphine, il partit en chasse…
Informé de la présence du Chef de la Maison de France, Monsieur le Ministre, (il fut le seul ministre à s’auto-dissoudre après avoir rempli sa mission…), maire d’Issy- les- Moulineaux et député des Hauts- de - Seine, et combien de « titres » encore ! ne manquait pas de venir saluer Monseigneur le Comte de Paris Duc de France.
L’auteur du célèbre ouvrage : « Ces imbéciles qui nous gouvernent », véritable manifeste contre la sottise universelle et particulièrement celle de ses confrères en politique, nous régalait quelques brefs instants de sa généreuse nature ! Un grand merci Monsieur le Ministre ! La bonne humeur ne nous quittera plus.
Le samedi 22 janvier 2005, Monseigneur
nous entretenait de l’Europe. Un sujet à la fois. Toutes les présentes et les présents
ont pu mesurer le prix d’une parole vraie, d’une parole qui
ne compte pas en voix. Portemont, le mardi 25 janvier, Retrouvez la totalité des
photos que nous avons mis en ligne en visitant le diaporama... |
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